L'accord iRobot d'Amazon fait face à la date limite antitrust de l'UE du 6 juillet
[1/2] Des invites sur la façon d'utiliser l'assistant personnel Alexa d'Amazon sont perçues comme un Roomba équipé du wifi commence à nettoyer une pièce dans un « centre d'expérience » d'Amazon à Vallejo, Californie, États-Unis, le 8 mai 2018. Photo prise le 8 mai 2018. REUTERS/Elijah Nouvelage/File Photo
BRUXELLES, 1er juin (Reuters) - Les régulateurs antitrust de l'UE décideront d'ici le 6 juillet s'ils autorisent l'acquisition par Amazon.com Inc (AMZN.O) pour 1,7 milliard de dollars du fabricant d'aspirateurs robots iRobot Corp (IRBT.O), selon un document déposé jeudi par la Commission européenne.
Le détaillant en ligne américain Amazon a annoncé le rachat en août de l'année dernière, ce qui renforcera son portefeuille d'appareils intelligents, notamment l'assistant vocal Alexa, des thermostats intelligents, des dispositifs de sécurité, des écrans intelligents muraux et un robot ressemblant à un chien appelé Astro.
L'autorité de la concurrence de l'UE peut soit autoriser l'accord avec ou sans recours après son examen préliminaire, soit ouvrir une enquête de quatre mois s'il a de sérieuses inquiétudes.
"Nous travaillons en coopération avec les régulateurs concernés dans leur examen de cette fusion", a déclaré un porte-parole d'Amazon.
La Federal Trade Commission des États-Unis et l'agence britannique de la concurrence examinent également l'accord.
Les régulateurs des deux côtés de l'Atlantique se méfient du fait que Big Tech acquiert de plus petits rivaux, en particulier ceux qui ont accès à de gros volumes de données d'utilisateurs, et ont tendance à exiger des solutions en échange de l'approbation de ces accords.
Amazon a déclaré qu'il continuerait à fournir des produits iRobot à d'autres détaillants et à les maintenir compatibles avec les assistants vocaux d'autres entreprises.
L'unité des appareils d'Amazon ne représente pour l'instant qu'une fraction des revenus de l'entreprise. Les critiques disent que l'acquisition d'iRobot présente un cauchemar en matière de confidentialité car elle élargirait les informations personnelles à domicile dans l'arsenal de l'entreprise.
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